Je me suis faite vacciner durant mes études (pharmacie) et j'ai fais vacciner mes 4 enfants.
Les effets secondaires sont comme la majorité des vaccins, un point un peu douloureux quelques jours.
Pour la sclerose en plaque le risque est faible et surtout pour les personnes prédisposées.
"Les études successives disculpant le vaccin contre l'hépatite B, soupçonné d'avoir contribué au développement de scléroses en plaques chez des patients, ne parviennent pas à vaincre totalement les réticences des parents. Le rapport risques-bénéfices plaide pourtant en faveur de la vaccination.
"Théoriquement les choses sont simples. La vaccination est recommandée pour les nourrissons, les adolescents et les adultes appartenant à un groupe à risque" déclare le Pr. Etienne Roullet, chef du service neurologie à l'Hôpital Tenon. Dans les faits, elles sont plus compliquées, de nombreux parents inquiets continuent à refuser la vaccination de leurs enfants par crainte de provoquer une sclérose en plaques.
Chronologie d'une méfiance
Les premières observations de scléroses en plaque (SEP) imputées au vaccin contre l'hépatite B sont relatées en 1994 dans des revues de sociétés savantes. Puis l'information est reprise par la presse grand public avec un fort effet démobilisateur. L'affaire connaît de multiples rebonds avec les années. Le 1er octobre 1998, Bernard Kouchner, alors Secrétaire d'Etat à la Santé, annonce une adaptation de la stratégie vaccinale en France en reportant sur les médecins traitants la décision de vacciner ou non, sa décision a pour conséquence de freiner brusquement la campagne en cours. Le 15 mai 2000, la Direction générale de la santé (DGS) ouvre des droits à l'indemnisation à huit personnes, dont trois atteintes de sclérose en plaques. Professionnelles de santé, elles avaient subi une vaccination obligatoire en raison de leur statut. Au 31 décembre 1998, 247 cas étaient recensés, sans que l'on puisse juger si le chiffre est élevé, l'absence de base de données de recueil des cas de scléroses en plaques dans la population générale privant les experts d'une base de comparaison.
Aucun lien de causalité imputable
Face à ces circonstances, et pour mettre fin aux incertitudes, de nombreuses études permettent la comparaison du taux d'exposition au risque, en l'occurrence la vaccination, entre des personnes porteuses de SEP et celles qui ne le sont pas. Aucune différence significative n'a été retenue."