Voilà les filles, je suis en train de reprendre mes notes ...Je vous les livre donc au fur et à mesure que j'avance ...
Cheminer vers la « bien-traitance » : repérer les minis-violences du quotidien pour mieux les éviter
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La "bien-traitance" des plus vulnérables d'entre les siens est l'enjeu d'une société toute entière. Un enjeu d'humanité...»
Marie Jeanne REICHEN L’idée, la notion de "bien-traitance" est d’un usage assez récent. Ce terme commence à apparaître au début des années 1990.
Il ne s'agit pas uniquement de prévenir la maltraitance, mais de promouvoir une éducation qui permette à l'enfant de donner le meilleur de lui-même.
«
C'est un courant de pensée, qui essaie de partir de la connaissance des besoins qu'ont les jeunes enfants pour se développer harmonieusement
et de la façon dont ces besoins peuvent être pris en compte par leur famille et les professionnels qui s'occupent d'eux».
Depuis, l'idée a fait son chemin. On a pu constater chez les professionnels de la petite enfance, une grande avancée. Les pouponnières se sont métamorphosées. Les crèches sont devenues des lieux de vie. La pédiatrie a fait des progrès. La douleur des enfants a enfin été prise en compte (des produits analgésiques adaptés sont apparus dans les années 1980). Des associations se sont créées pour «
humaniser» l'accueil des enfants et de leurs parents dans les hôpitaux pour les intégrer comme de «
véritables partenaires de soins»...
Ces mêmes professionnels ont nettement pu améliorer leur attitude, leur comportement, leurs gestes ou même leurs paroles dans le respect de l’enfant mis en acte.
La "bien-traitance", c’est permettre à l’enfant de naître & de grandir autrement, pour aider l’enfant, le reconnaître en tant que tel & satisfaire ses besoins propres et d’en être son propre acteur sans le bousculé dans son propre corps ou même dans l’image de lui que nous, adultes, lui renvoyons.
« Ce n’est pas parce que l’on n’est pas maltraitant que l’on est "bien-traitant »
Faut-il rappeler ici, que le bébé/le petit enfant est très dépendant de l’adulte et encore plus lorsque cet enfant nous ai confié, la réponse que nous lui apportons ne lui est pas forcément adaptée à lui en tant que tel, justement parce qu’il n’est pas nôtre.
L’adulte se doit de garantir le bon environnement, condition nécessaire à son bien être. La « bien-traitance » est un travail d’équipe.
Nous nous devons de penser à partir du bébé et non à partir de pratiques.
Mer 6 Mai 2009 - 17:34 £ugévinie