Profiter du congé parental pour essayer le métier d'assmat

Bonjour à toutes, je suis nouvelle ici. Je suis maman de deux enfants (4 et 7 ans), et enceinte de mon 3ème. Je travaille 4 jours par semaine en tant que secrétaire dans une boîte privée, et... j'en ai marre. Mon boulot ne me passionne guère, mon salaire n'a rien de mirobolant, et je gère à chaque fois tant bien que mal les maladies de mes loulous et autres impondérables (tout le monde n'a pas un chef compréhensif)... bref, étant donné qu'il est possible de cumuler le métier d'assistante maternelle avec un congé parental, je me suis dit que c'était peut-être pour moi l'occasion d'essayer autre chose et pourquoi pas me reconvertir dans le métier d'assistante maternelle, ce secteur étant à priori porteur (pour mes 2 premiers, je n'avais pris que le congé légal de maternité).

Ma question est la suivante : si j'obtiens mon agrément d'assistante maternelle, et si, en congé parental, je garde un ou des enfants, dois-je en avertir mon employeur actuel? Est-ce que ça change quelque chose par rapport à lui? Ai-je bien toujours la possibilité de "revenir" au bout de 3 ans si je constatais que je me faisais une fausse idée du métier de nounou?

Autrement, j'ai lu les différents posts de nounous en congé parental, et je dois avouer que le calcul des allocations me parait fastidieux. Si j'ai bien compris, il est plus intéressant d'être agréée pour 3 enfants que pour 2, mais débutante dans le métier, et mon bébé à venir comptant déjà pour 1, je ne suis pas persuadée que la PMI me donnerait un agrément pour 3 enfants.

Quoiqu'il en soit, je suis toute ouïe à vos réponses, remarques ou conseils qui pourraient me faire avancer.

Amitiés à toutes.

Effectivement en générale (ça varie d'une pué à l'autre, d'un département à l'autre...), les pué donnent 1 agrément pour débuter.
Ton enfant comptant pour 1 dans l'agrément tu auras donc l'agrément pour 2.

Quand à savoir si tu dois en avertir ton employeur là je ne saurais te dire...
J'ai une collègue qui est dans ce cas, en principe je la vois demain, je lui poserais la question...

Tu n'as rien à dire à ton employeur.

Je suis dans ton cas (enfin, j'étais, car après avoir exercé ce boulot 1 an, j'étais tellement sûre de moi que j'ai démissionné de mon ancien poste d'Assistante Sociale, mais j'ai commencé pendant mon congé parental.)

Assistante Maternelle est le seul métier que tu peux exercer pendant un congé parental. Donc, tu renouvelle ton congé auprès de ton employeur chaque année (1 an renouvelable 3 fois... sauf si tu as un nouveau bébé entre temps, là, tu repose un an de Congé Parental à la naissance du nouveau bébé.)

Le mieux, c'est que tu fasses ta demande, que tu vois combien tu te sens de garder d'enfants en plus du ou des tiens, et lors de la visite de la puer, elle te dira combien d'agrément tu va obtenir au début. De toutes façons, après, tu devras encore attendre avant de faire ta formation initiale de deux semaines.

Il est rare que toutes ces démarches (entre ta première lettre, la réunion d'information, l'agrément qui doit être fait en 3 mois, et la formation qui doit être faite dans l'année) prennent moins de 6 mois. Pendant ce temps, si tu as au moins 2 enfants et que tu as cotisé assez, tu as droit à la PAJE, complément de libre choix d'activité à taux plein (si tu as un seul enfant, tu la touche 6 mois et après tu n'as plus rien, mais tu as quand même le droit de poser un congé parental jusqu'à 3 ans.)

Un fois que tu auras fini ta formation, tu reviens sur ce forum ou tu taches d'avoir un RV avec un cadre de ta CAF pour comprendre le calcul, et pour voir si tu préfères travailler à 100%, 50%, 80%, et quel type de contrat tu dois signer pour ça, afin de cumuler avec l'ACTI-PAJE.

Ce qui est bien avec ce système (tester ce boulot pendant un congé parental), c'est que si ça ne te plait pas, ben tu arrêtes, et tu retouches ton ACTI-PAJE à taux plein, puis tu reprends ton ancien poste. Il n'y a rien à perdre et tout à ganer : une formation en petite enfance gratos, des copains pour tes enfants, un complément de revenus pendant ton congé, etc.
Et évidemment, tu peux reprendre ton ancien poste (en prévenant ton employeur un mois avant ta reprise) chaque année à la date de ton congé (puisqu'on pose légalement des congés d'un an qu'on peut renouveler deux fois, mais je sais que certaines personnes "posent" directement trois ans.) que tu ai aimé ou pas, exercé ou pas le boulot d'ass mat.

A bientôt et bienvenue.

Merci pour vos réponses qui me confortent dans l'idée que je dois au moins essayer. Je suis en début de grossesse : c'est peut-être le moment de faire une demande d'agrément, ainsi je serais fin prête pour accueillir un petit après mon congé maternité (si j'obtiens mon agrément bien entendu), non?

Merci particulièrement à Fanny, qui semble être une vraie pro dans son domaine

Tu peux toujours faire la demande.

Moi ils avaient refusé au prétexte qu'on doit pouvoir effectivement accueillir l'enfant le jour où on a l'agrément (et que, enceinte de 7 mois, avec un autre enfant de 18 mois, je ne pourrais pas). Ce que je trouve débile puisqu'on sait qu'il faut faire la formation...
Au total, j'ai du refaire une demande d'agrément après avoir accouché et j'ai perdu six mois. En plus, j'ai du trouver un moyen de faire garder mon propre bébé qui avait 4 mois pendant les deux semaines de formation, alors que ça aurait été plus facile de faire la formation en étant enceinte...

Enfin, on a vu sur ce forum qu'il y avait tellement de choses qui variaient d'un département à l'autre, et d'une puer à l'autre, qu'à ta place, je ferai la demande dès à présent. Ça permettra au moins de faire la réunion d'information, d'avoir le dossier à compléter, même si de toutes façons y'a des trucs (genre la radio des poumons) que tu ne pourras faire qu'après ton accouchement...

bonjour...
je voudrais quand meme ajouter , apres lecture, que dans tout ceci quelque chose me gene...
c'est le coté "je vais essayer pour voir si ça me plait ... ou pas "
c'est un metier a part entiere que nous faisons ... pas un jeu de test
il faut de la motivation, certaines capacité... de la flexibilité ... vous en lirez plus en parcourant ces forums ...
c'est quand meme un metier en relationa avec des enfants , on ne s'y lance pas a la legere...

voilà c'est mon opinion

reste neanmoins que vous avez été franche ... tout le monde ne peut pas endire autant!!

par contre ....je vous deconseille vivement ne serait ce que de faire allusion a ce "test" lors du questionnaire ou de la visite de la puer ...car fort a parier qu'elle vous le refuserait .. en tout cas j'aime a le croire ....

lulu

Lulu, je comprends ton message, et je présume que si j'avais (déjà) été nounou moi-même, je me dirais que ça fait un peu opportuniste comme façon de faire. Et ça l'est sans doute, mais pour ma défense, je dirais que le congé parental représente pour moi une réelle opportunité.

J'ai déjà songé au métier de nounou, mais j'ai toujours eu la trouille de me planter, car le salaire seul de mon mari ne nous suffirait pas pour vivre (une fois le crédit payé, il nous resterait 600 euros pour 4, et bientôt 5). Alors, il y a la peur de ne pas être à la hauteur (ai-je bien conscience de tout le travail et de toutes les responsabilités que représente le métier? j'espère que oui, mais il n'y a qu'en l'expérimentant qu'on voit si on est fait pour ça ou pas), mais encore plus que ça : est-ce qu'il y a vraiment du travail? Car j'ai beau entendre parler partout du manque cruel de modes de gardes, eh bien je vois quand même des annonces d'assistantes maternelles qui recherchent des enfants à garder, alors je m'interroge un peu (nota : j'habite la région parisienne, et la mairie de ma ville m'a confirmé que nous manquions d'au moins une dizaine de nounous).

Encore merci pour vos réponses.

sur ces bases j'espere que tout ira pour le mieux pour toi

tiens nous au courant

Je ne suis pas tout à fait sur la même longueur d'ondes je crois.
Je crois qu'on ne peut jamais savoir si on aime un métier avant de l'avoir exercé, quel que soit ce métier.
La réalité d'un métier a souvent peu à voir avec la représentation qu'on s'en fait.

Une femme qui n'a pas de formation, qui est seule, qui n'a ni le temps ni l'argent pour envisager une autre carrière tant qu'elle a ses enfants à charges, et qui va s'orienter vers une carrière d'assistante maternelle, et bien, si ça lui plait pas, elle aura du mal à en changer.
Peut-être même qu'elle ne s'avouera pas que ça ne lui plait pas, qu'elle en a marre d'être enfermée chez elle, car de toutes façons, elle n'a pas le choix.

Vous fréquentez toutes des parcs non ? Vous croisez bien vos collègues ? Vous pensez vraiment que toutes font le choix de se métier par passion, parce qu'elle l'adore, et qu'elle savait qu'elle l'adoreraient avant même d'avoir commencé ? Quelles ont toutes le profil "Taties, nounous et Cie" ?

Moi je pense au contraire qu'avoir la possibilité de dire "si ça ne me plait pas, je ferais autre chose", et de le faire, c'est une garantie.
Oui, le choix c'est un luxe, alors si on l'a, autant en profiter.

Je ne fais pas ce métier parce que je suis coincée dedans, que j'ai besoin d'argent, et que je n'ai pas d'autre perspective professionnelle.
Je fais ce métier parce que, après l'avoir exercé pendant un an, et avoir travaillé avant 10 ans comme Assistante Sociale, je me suis dit que je préférais être Assistante Maternelle malgré la baisse de salaire que ça engendrait. Et ce métier me passionne, j'en profite pour me former, au méthodes Pickler, aux couches lavables, aux activités spécifiques de la petite enfance et aux différents lieux qui leur sont consacrés, pour écrire, peut-être plus tard faire de la formation pour Ass Mat, valider EJE pour être animatrice de RAM, créer une micro-crèche, écrire un manuel, ou que sais-je encore...

Oui, au début je l'ai fait pour des raisons plus "égoïstes" : gagner plus d'argent pendant mon congés parental, avoir des compagnons de jeux pour mon fils, et je ne savais pas si je resterai Ass Mat ou si je reprendrais mon ancien boulot que j'aime beaucoup aussi. Je m'éclate dans mon boulot, mais la disponibilité qu'il me laisse pour mes propres enfants fait encore partie de mes motivations principales aujourd'hui.

C'est aussi ça être une professionnelle, ce n'est pas juste avoir un code de déontologie, c'est aussi considérer que c'est un travail, et que les conditions de salaire, de vacances, etc sont à prendre en compte. Je ne garderai pas les enfants gratuitement même si j'aime le faire. En général, je me méfie même des collègues qui répugnent à parler salaire, horaires, relations avec les parents, projet éducatif, et qui se contentent de me dire "J'adore les enfants, j'ai tellement d'amour à donner, je serais trop malheureuse si je ne les avais pas"...

Je ne comprends pas en fait ce qui te gène Lulu.
Tu dis "on ne s'y lance pas à la légère". Justement ! Si tout le monde avait la possibilité soit de faire un stage dans le métier qu'il veut faire, ou de l'essayer pendant un congé parental comme je l'ai fait, peut être qu'on ne s'y lancerait moins "à la légère", car pour moi, se lancer "à la légère", ça serait plutôt d'envisager de faire toute sa carrière dans une branche qu'on ne connait absolument pas, et dont on n'a que des représentations.

Et pour finir, lors de la visite de la puer, je n'avais pas employé le mot test, mais je lui avais clairement dit "la loi m'autorise à exercer ce métier pendant mon congé parental, j'aime m'occuper d'enfants et je pense que ce sera une bonne chose pour mon fils et pour l'enfant que je garderai. Je ne sais pas encore si au bout de trois ans je reprendrais mon ancien post ou je continuerai comme Ass Mat", elle n'avait pas du tout été choquée, elle m'avait dit que c'était une bonne idée.

fanny je te mp

Moi ça ne me choque pas qu'on dise que l'on veut "tester" le métier !!! Je trouve que c'est plutôt bon signe au contraire. Ca prouve qu'on "idéalise" pas trop le métier et qu'on est conscient que ce n'est pas rose tous les jours !! Et je ne vois pas en quoi ça choquerait la puer si elle l'apprenait.

Lors de ma formation, je me rapelle qu'on avait eu un débat sur le fait qu'on reste assmat toute sa vie ou pas. Y'en a plein qui disaient qu'elles faisaient ça simplement en attendant que leurs enfants entrent à l'école. Les puers n'ont pas tiqué.

bonjour

quand la motivation est sincere , je le comprends aussi :)

mais ( et tu dois etre bien placée pour le savoir ) toutes celles qui abandonnent parce que deçue , trop dur trop de contrainte, alors que c'etait les premeires a se plaindre de l'inquisition de la puer et des questions jugees tordues
toutes celles qui se retrouvent dans les forums litiges parce qu'elles avaient une idee preconçue du metier .. finalement les puer on raison de tabler sur la motivation!!!
j'en viens a me dire que le cap finalement pourrait prouver cette motiation... alors qu'a la base je suis contre ce pasage obligatoire ...
pour n'impore quel metier je dirai oui ...mais tester si on est competente ou non pour ce metier ... là ça m'imquiete ... y'a quand meme des enfants en jeu
parce qu'il est chez soi et semble facile d'acces on teste ... mais je ne pense pas qu'on le ferait pour un autre ...
c'est un peu une devalorisation de la profession

mais Carole semble etre motivée...

(je vous laisse ma puce se reveille et comme y'a pas l'option brouillon je voudrais pas perdre lce que j'ai dejà ecrit ... a suivre )

Je crois que c'est le mot "test" qui est choquant pour certaines, mais ont peu le formuler autrement...

Je vois touts les jours des collègues démotivées, parmi les nouvelles comme parmi les anciennes.
Et, effectivement Lulu, parfois des filles qui se sont dit "chouettes, je vais gagner de l'argent juste en gardant d'autres enfants en plus que les miens, trop facile", sans réfléchir aux contraintes, au fait qu'elles n'iront plus faire leur courses au supermarché en journée, au fait qu'on n'a pas la même patiente ni la même attitude avec les enfants des autres, au fait qu'il y a les parents, l'attitude professionnelle, etc.

Mais justement, la démarche de Carole ou la mienne est tout autre. On ne se lance pas tête baissée en ce disant qu'on va être payée à ne rien faire pour se rendre compte au bout d'un mois de travail que c'est un boulot éreintant physiquement et nerveusement. On se dit au contraire qu'on n'est pas sûre que le boulot nous plaira (même si il y a à parier 99% que oui ! ) et on se garde une porte de sortie, pour ne pas être un nounou aigrie. Justement parce qu'on a conscience que de l'extérieur, au départ, on a toujours des idées préconçues.
Ça ne veut pas du tout dire qu'on n'est pas motivée, mais qu'on réfléchi avant d'agir. Et, entre autre pour éviter tous les problèmes que tu évoques, il vaut mieux réfléchir AVANT, qu'APRES. Justement parce qu'il s'agit d'enfants.
Et les filles dont tu parles, je pense pas qu'elles aient pris le temps de réfléchir. Tu le dis d'une certaine façon, au lieu de saisir les questions de la puer comme des occasions de réfléchir et de bien penser au métier, elles vivent ça comme une inquisition. (Je ne dis pas qu'il n'y a pas quelques puer qui aiment le pouvoir et profitent de leur position, mais je crois qu'en grande majorité, elles font bien leur travail et veillent à ce ue les enfants soient accueillis dans les meilleures conditions possibles.)

Je ne sais pas pourquoi tu trouves ça dévalorisant pour le métier. Si je le ferais pour un autre métier ? Bien sûr, si j'en ai l'occasion.
Je crois que tous devraient le faire. Hélas, ça n'est pas toujours possible.

J'ai demandé à faire un stage auprès d'une Assistante Sociale avant de passer le concours, pour ne pas rester fixée sur l'image de Véronique Jeannot à la TV, et pendant ma formation de trois ans, j'ai fait différents stages à responsabilité aussi, j'ai des collègues qui ont abandonné en cours de formation parce que ça ne correspondaient pas à ce qu'elles croyaient. Pourtant elles étaient très (trop ?) motivées au départ, certaines pensant qu'elles allaient sauver le monde.

Après, la motivation est une chose, la compétence une autre, que je ne mélangerait pas.

Doit on obliger le CAP ou pas, j'en sais rien.
Instinctivement, je serais plutôt pour, pour garantir un minimum de connaissances en puériculture, mais je crains que ça n'élimine des personnes motivées et compétentes qui n'ont pas de capacités à l'écrit, ou qui sont stressées par le système scolaire, ce qui serait vraiment dommage. Je vois bien parmi mes collègues, les plus à l'aise à l'écrit en en math (calcul de salaire) ne sont pas forcément les plus encadrantes, rassurantes et épanouissantes pour les enfants.
Pour l'instant, la formule des 60 heures obligatoires avant d'exercer me semble un bon compromis.

Il faut aussi se rappeler qu'il y a des femmes qui se lance dans ce métier et qui n'ont pas d'enfants, elles ne se sont donc pas "auto-formées" avant de commencer. D'autres qui ont des enfants mais aucune compétences nutritionnelles (la troisième Ass Mat de mes fils, qui ADORAIT les enfants, leur donnait du jambon et du poulet à midi et... un hamburger au mac do à gouter, car elle avait vu à la TV qu'il ne faut pas donner de sucreries aux enfants ! Elle était aussi incapable de fixer correctement un siège auto, ce qui fait que j'ai supprimé l'autorisation de transport en voiture), pas d'information sur des règles d'hygiène de base, ne connaissent pas les étapes de développement de l'enfant, ne respectent pas leur rythme de sommeil, etc.

Bon, c'était juste un bémol à apporter, mais on s'éloigne carrément du sujet initial !
Mais ça c'est aussi une "idéalisation" des choses que j'ai vu dans beaucoup de métiers, la croyance en une "vocation", le fait qu'on serait "fait pour un métier" (moi, je pense qu'on se fait à un métier qui, pour différentes raisons, et celui qui nous convient ou qu'on est obligé d'exercer à une certaine période de sa vie.)
La croyance dans le fait que l'amour et la motivation impliquent forcément la compétence, moi je pense que pour être compétent, il faut une motivation suffisamment forte, mais qu'on peut être très motivé et très incompétent.

Ceci dit Lulu, je suis sûre que tu es motivée et compétente, et c'est plutôt bon signe de voir que l'attitude et la légèreté de certaine t'attristent, et que tu soir prête à défendre bec et ongle ce métier qu'apparament tu aimes beaucoup. Le burn out ne semble pas prèt de te toucher, tant mieux, continue comme ça !

hello :)

Je ne pensais pas remuer ainsi le forum, mais après tout, si c'est pour la bonne cause !

Fanny semble avoir compris mon idée. Celle-ci étant qu'en effet, exercer durant mon congé parental me semble un bon moyen de savoir si le métier de nounou peut me plaire ou non, me conforter ou non dans les idées que je m'en fais. Ce ne sont pas tant mes compétences que je souhaite mettre à l'épreuve, que mon goût pour ce travail (autrement, en effet là ce serait quelque chose de dangereux : si dès le départ je me croyais incapable de m'occuper d'enfants, je n'aurais pas l'idée de me lancer dans l'aventure (j'ose espérer qu'on ne m'accorderait pas l'agrément !)).

Le passage par un CAP... Dans mon cas perso, s'il fallait un CAP pour être nounou, aïe, mes projets seraient à l'eau (j'ai un bac+2 dans un tout autre domaine)! En même temps, je pense que quand on est à l'âge de choisir ses études et orientations, on est un peu poussés par les parents ou "par défaut" parce qu'on n'a pas d'autres choix (niveau scolaire) ou d'autres idées. Une jeune fille qui suit un CAP petite enfance risque toujours de se retrouver "coincée" dans un domaine dont elle aura du mal à sortir si, au bout du compte, elle réalise que cette voie n'était pas faite pour elle (idem pour n'importe quelle formation en CAP, comme coiffeuse ou autre). Je pense que nos motivations, aussi, peuvent évoluer ! Quoiqu'il en soit, je trouve le système actuel d'heures de formation obligatoires, relativement juste.

Avant d'avoir mes enfants, je n'avais pas d'attrait particulier pour les bébés ou les enfants. Enceinte, j'ai commencé à dévorer des tonnes de lectures sur la puériculture, l'éducation, etc., et je sais seulement qu'aujourd'hui, j'adore les enfants. Loin de moi l'idée que "tester" une profession puisse la dévaloriser, au contraire !

contente de pouvoir lire une reelle motivation
je n'ai pas voulu incrimier personne... c'etait juste une constatation de ce qui se fait de plus en plus et une reaction face au mot test
je ne me permettrais pas de juger mon prochain
je te souhaite plein de bonnes choses dans cette... experience ...
à bientot

lulu

Bonjour, j'ai fais ma demande d agrement alors que j etais en essai pour avoir mon 3e enfant, j'ai commencé lorsque ma 3è avait un peu plus de 1 an, et j ai démissionné de mon poste de preparatrice en pharmacie à l issu de mon congé parentale.

ça serait effectivement plus pratique pour toi de faire la formation durant ton congé mat, avant d'accoucher :)
Je garde actuellement pour 3 semaine une petite dont la maman est apres suivre la formation d ass mat justement, une future collegue, qui sera embauchée par ma creche familiale.

"tester" je trouve que c est bien mieux que de se lancer tête baissée en idéalisant le métier.
tu sembles motivée et réaliste, c'est justement ce qu il faut.

Je te souhaite une bonne grossesse, et un agrement rapide.

à bientot

Bonjour à toutes !
Je suis ce sujet depuis le début, je trouve vos différentes expériences très intéressantes et je me décide à partager la mienne avec vous. Je suis conseillère familiale (métier assez peu connu, de la même branche que les assistantes sociales), j'ai exercé pendant 5 ans dans un centre social auprès de familles en difficulté. Lorsque ma fille aînée a eu 1 an, j'ai dû me résoudre à quitter mon poste: étant devenue mère, je n'arrivais plus à prendre, auprès des situations familiales que je suivais, le recul nécessaire à ma "survie mentale". A cette époque déjà j'ai pensé me reconvertir au métier d'assistante maternelle. Mais j'avais envie de créer, de voir du monde, d'apprendre, de mûrir... J'ai donc créé mon entreprise et géré pendant 4 ans un dépôt-vente spécialisé dans la puériculture. Au terme de ces 4 ans, la mort dans l'âme, j'ai dû cesser mon activité qui ne me permettait pas d'en vivre. Mon deuxième avait presque 2 ans, j'ai donc pris un congé parental, essentiellement pour des raisons financières au départ; en effet, rester à la maison après avoir travaillé 10 ans sans interruption et à un rythme soutenu, m'effrayait au plus haut point ! Les premiers mois ont été très difficiles: je me sentais inutile. Et puis au fil de semaines, des mois, j'ai trouvé mes marques, profité de chaque instant passé avec mon fils, redécouvert ma fille, bichonné mon mari... De problématique, cette situation est devenue évidente, naturelle. L'idée de devenir "nounou" est réapparue assez vite; alors voilà, j'ai "testé" le métier avec mon petit gars; en tous cas certains aspects comme la patience, l'organisation, les idées d'activités, le manque de contacts (diamétralement opposé au métier de commerçante !!).
Aujourd'hui, je suis en attente de mon agrément, en accord avec moi-même, ma famille, et rassurée par cette période de congé parental qui m'a permis de me découvrir, et de me lancer dans l'aventure. Tout ça pour dire (et merci de m'avoir lue; en tous cas, moi, ça m'a fait du bien de l'écrire) que chaque personne, chaque situation, chaque expérience est unique, nous réagissons toutes et tous selon notre vécu. Mais je pense sincérement les filles, que pour passer autant de temps sur le forum et nous triturer les méninges à ce point, c'est plutôt rassurant sur notre capacité à nous remettre en question et notre ouverture d'esprit.
Merci Carole, Fanny, Lulu, Heidi, et toutes les femmes qui font de Nounous, taties & cie, MON site de prédilection. Bises,
Anne Laure.