Voila je me jette, et je viens vous poser une question (je sais pas si c'est au bonne endroit)
Mon mari est enfant de la DASS(j'en avais déjà parlé)il a vécu des choses très dure et très compliqué et je le comprend très bien .
Mais il nous en parle souvent et mes enfants vivent ses récits avec attentions mais par moment mes enfants se posent des questions et personnellement moi je trouve trop de questions .
mon mari a bientôt 50 ans et il n'arrive pas à tirer un trait sur son passé oui bien sure en parler (ce qui est légitime)mais aussi leur dire que cette vie est du passé qu'il a eu la chance de tomber sur papy et mamie qui lui ont donné cette amour perdu pdt de longues années .....non lui leurs raconte les choses tres dure qu'il a vécu!!
Connaissez vous des personnes aux passé douloureux qui en parlent sans cesse avez vous déjà eu se cas ????
moi l'autre jour je lui ai dit d'aller parler de cette souffrance à un psy mais va t'il le faire??
je m'excuse si ce récit est un peu long et j'espers ne pas vous déranger en vous exposant mon cas personnel

Oui je vais voire ce qu'il va faire nous en avons reparlé hier soir il ma dit tu as un peut être raison un petit pas deja!!!

Je ne connais pas du tout le principe des enfants placés (enfin, je connais un peu, en temps qu'ex-Assistante Sociale, les démarches pour les signalements d'enfant en danger qui mennent à un placement, mais je ne connais pas les suivis ensuite.)

N'y a-t-il pas, au sein du CG, un service avec un psy (type ASE) qui pourrait accueillir la parole de ces anciens enfants ?

En ce qui concerne l'adoption (c'est assez différent, je sais), c'était aussi la cata. A Marseille, ils ont créé il y a environ 5 ans la "Maison de l'adoption", qui est à la fois chargée de l'agrément des nouvelles familles, mais aussi du suivi des enfants, des ados, des adultes qu'ils sont devenus. On peut, dans certains cas, avoir accès à son dossier, et rencontrer un psy un peu spécialisé dans ce domaine si on le souhaite.

Je trouve cette démarche très bien, et je pense que si ça n'existe pas, un truc équivalent devrait être mis en place dans le cadre des placements d'enfant.

Parfois un travail avec un psy est indispensable. Parfois ça passe (aussi ?) par d'autres choses.
Ma grand mère a été placée dans un foyer religieux très dur de 5 à 8 ans avant de retourner chez elle. Quand elle a su que je m'installais à Marseille, elle est venue me rendre visite et on est passé par hasard dans le quartier où se trouvait ce foyer. Ça lui a fait un choc (elle était maman et grand mère, et pourtant, n'en parlait jamais.) On a arrêté la voiture et elle a voulu sonner à la porte du foyer qui est devenu une MECS, qui existe toujours.
Elle a expliqué son histoire, a demandé à visiter les lieux, a commenté ce qui avait changé, ce qui était pareil ("Là, il y avait le WC dehors, où on devait aller, l'hivers, le soir, j'avais peur"), elle avait les larmes aux yeux.
Après, on n'en a plus jamais reparlé non plus, mais je pense qu'à 65 ans, cette visite a été importante pour elle.
Revoir un lieu, ou une personne liée à un traumatisme peut aussi aider à le dépasser. Mais je pense qu'il faut être accompagné (physiquement, par sa famille, moralement, par un psy, un conseiller spirituel si on croit en dieu, etc.)

Bises à toi.

salut fanette,

moi, je pense que cela dépend des individus et des choses vécues !
50 ans, c'est encore une génération qui vit, peut etre, avec des non dits et pas très ouvert en terme de " paroles" !
" on garde tout bien au chaud ", le problème , c'est qu'il faut bien que ca sorte un moment ou à un autre !

les enfants ne sont peut etre pas les bons " interlocuteurs " pour recueillir cette parole !!

je suis d'accord avec les filles, il serait bon d'aller consulter un psychologue et voir après, s'il ne le dirige pas vers un psychiatre qui lui, arriverait , peut etre, à " soigner ", je ne dis pas " guérir " c'est different !! ses profondes souffrances !!

bon courage à toi !!